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Le rêve merveilleux d'Eric Piolle

  • llb154
  • 23 mars
  • 2 min de lecture




Nous vivons, on ne le dira jamais assez, une époque vraiment formidable. Seul notre XXIème siècle aura été capable de donner naissance à des êtres inattendus, extraordinaires, hors normes, propres à réaliser enfin nos rêves de bonheur universel. 


On nous dira que les Grecs, déjà, avaient su charmer notre imagination. Mais leurs harpies et leurs satyres n’étaient guère sympathiques, et se bornaient au statut de grotesques fictions, en ce qui concerne du moins les harpies dont on n’a jamais ouï le moindre caquet. (On n’a pas fini en revanche de dénoncer les innombrables satyres à imperméable, ou à rollex, qui hantent les rues mal éclairées ou les bureaux encore aux mains de l’infâme patriarcat.)


Le Moyen-âge aussi avait ses boucs volants et ses lièvres cornus, tout droit sortis de son imagination déplorable. Mais tout ce fatras n’a rien à voir avec le génie bien réel de notre postmodernité. 


Par la grâce de quelque courageux élu (comme Eric Piolle), de quelque firme mondiale et philanthropique (comme Audi), par la vertu aussi des efforts louables, bien que timides, d’un président qui sait mettre un pied devant l’autre, notre siècle accouche enfin d’une fabuleuse créature, porteuse de tous les espoirs de concorde civile : la pieuse musulmane, pudiquement voilée, embrassant dans un éblouissant sourire la cause des seins nus, des lesbiennes-gays-bis-transgenres et plus si affinités, et du féminisme renaissance. La voici, chimère aux avant-postes du peuple nouveau guidé par un gouvernement nouveau : voyez comme, lançant son joyeux youyou, elle agite en un geste aérien le drapeau arc-en-ciel de la pansexualité, annonçant le salut par la piscine. 


Non, ce n’est pas un rêve ! Quel Delacroix deux point zéro immortalisera cette Marianne nouvelle ? 


Bien sûr, cet être tout neuf ne vient que d’apparaître ; on ne le croise pas encore à Riyad ou à Kaboul. Mais d’ici quelques semaines, quelques mois tout au plus, soyez-en sûrs, nos yeux verront partout des musulmanes tout de noir voilées, main dans la main avec tous les troublés du genre de la terre, dansant la farandole autour d’une baudruche en forme de clitoris géant pour célébrer la parité ; des seins nus balloteront gaiement, ornés de facétieux blasphèmes - “in gode we trust !”-, et des rires éclaireront toutes les barbes. 



Laurence Simon





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